Sept ans après l’aventure One Direction, Zayn Malik a bien grandi. Son premier album (Mind of Mine) a définitivement marqué son émancipation et Pillowtalk a prouvé que même seul, le britannique était parfaitement capable de réussir. Des débuts solo prometteurs, quelques collaborations prestigieuses (notamment avec Sia et Taylor Swift) et une poignée de récompenses plus tard, Zayn Malik dresse le bilan. Tout n’aura pas été rose, tout n’aura pas été simple mais l’artiste ne lâche rien. Tiraillé entre Londres, New York, Los Angeles et même une ferme en Pennsylvanie, Zayn Malik poursuit sa route. Pour Billboard, il est revenu sur son parcours mais aussi sur ses angoisses et, évidemment, sur l’album qui succédera à Mind of Mine.
« Je ne ferais jamais quelque chose que je n’achèterais pas moi-même, explique t-il en évoquant sa musique. J’essaie de l’expliquer aux gens et j’espère qu’ils comprennent – ça ne vient pas d’une volonté d’être arrogant ou au-dessus de quoi que ce soit ». D’ailleurs, qu’en est-il de son deuxième opus ? Après le succès incontestable du premier, nombreux sont ceux qui attendent la suite. Selon ses équipes, il faudra s’attendre à quelque chose qui combine musique pop et musique plus douce. Après un premier album qui n’est pas sans rappelé Frank Ocean, dire qu’on attend la suite avec impatience serait un euphémisme.
Dans son autobiographie, Zayn Malik a avoué avoir rencontré quelques troubles alimentaires par le passé : « la nourriture était la seule chose que je pouvais contrôler », a t-il écrit. Aujourd’hui, il va beaucoup mieux : « je prends les choses à mon propre rythme, je mange correctement, je m’assure de dîner », explique t-il au magazine. Plus calme, il a trouvé un moyen de s’apaiser dans une ferme de Pennsylvanie (avec un studio, s’il vous plaît) : « la ferme me ramène sur terre. Il n’y a pas grand chose autour. Je travaille beaucoup là-bas. Je sors les chevaux et nourris les vaches, ce genre de choses. C’est cool, je me suis toujours intéressé aux animaux ».
Evidemment, tout le monde attend son retour sur scène. Bien qu’il aime le calme que lui procure la Pennsylvanie, il faudra bien tenter de se frotter de nouveau à la foule des salles de concerts. Visiblement, ses tentatives passées était précipitées : des concerts à Londres, Doubaï ou encore au Japon ont été annulés au cours des dernières années. Et ce qui l’empêche d’aller à la rencontre du public, c’est son anxiété : « être dans le groupe, c’était comme être à l’armée pour lui », explique son manager : « vous y perdez votre intuition et votre instinct. Vous ne savez plus ce dont vous avez besoin ou ce qui est bon pour vous ». Lentement mais sûrement, le chanteur se retrouve. Le deuxième album sera t-il synonyme de tournée ? On l’espère.
Parce qu’une interview de Zayn Malik n’en n’est pas une si les One Direction ne sont pas abordés, il avoue ne plus avoir de contact avec les membres de son ancien groupe. Mais comme son ex-compère Harry Styles, il s’essaierait bien au cinéma : ‘il faudrait un bon script qui se démarquerait un peu, comme un film artistique. Quelque chose que les gens n’attendraient pas », avoue t-il. Le verra t-on un jour sur grand écran ? Seul le temps le dira ! En attendant, sa carrière dans l’industrie musicale a de quoi le maintenir occupé.