En octobre dernier, les Why Don't We se produisaient à Paris, au Palais de Tokyo. L'occasion pour nous de les rencontrer et de parler de cet album réussi, Eight Letters.
Ils sont jeunes, ils nous viennent tout droit des Etats-Unis et déjà, on peut leur prédire une belle carrière. Les Why Don’t We ont dévoilé leur premier album, Eight Letters, il y a quelques mois et dire que les fans étaient au rendez-vous seraient un euphémisme. Lors de leur venue en France en octobre dernier, ils étaient d’ailleurs venus s’amasser par dizaines autour du Palais du Tokyo – là où le groupe se produisait le soir-même. Peu avant leur montée sur scène, Jonah et ses accolytes ont échangé avec nous : au programme, cet album réussi qu’est Eight Letters mais aussi leur amour pour Paris et, évidemment, ce changement de vie qui, lorsqu’on est jeune, pourrait donner le tournis.
En bons Américains, les Why Don’t We sont amoureux de Paris : eux aussi, ils aiment se balader le long de la Seine même si, depuis quelques temps, il leur devient difficile de se promener anonymement. Parce que lorsque l’on se produit dans un tel groupe à succès, vient toujours un moment où, inévitablement, les fans vous reconnaissent : « C’est un style de vie différent et c’est quelque chose auquel l’on doit s’habituer, ça devient de plus en plus gros, les gens attendent devant les hôtels, ils nous reconnaissent, c’est assez cool », s’exclament-ils. Et le petit bonus, c’est que leurs fans non anglophones se mettent à l’anglais grâce à leur musique « et c’est vraiment cool », ponctuent-ils. Et justement, ces fans qui les suivent depuis le départ attendaient avec impatience la sortie de leur album, Eight Letters. Et, le groupe aussi n’en pouvait plus d’attendre : « On a travaillé sur cet album pendant longtemps alors quand il a été là, quand il enfin est sorti, c’était assez intense parce qu’on a mis énormément d’émotions dedans. C’était libérateur. On l’a travaillé presque en secret alors le voir sortir, c’était un soulagement pour nous », confient-ils.
Et un disque comme celui-ci invoque nécessairement des challenges et des défis : « Le plus difficile était de savoir quel morceaux irait sur l’album ! », s’exclament-ils. « Eight Letters est une chanson différente de ce qu’on a pu faire avant, par exemple. » Visibement, pour choisir ce morceau en guise de lead single, ça n’a pas été compliqué de tomber d’accord. Mais notez que parfois, c’est un peu plus difficile : « Ouais, on se bat même sur un ring, parfois ! », plaisantent-ils. Côté morceaux favoris, c’est toujours « Eight Letters » qui emporte la palme même si « Friend », n’est pas loin derrière. Mais comme c’est probablement le cas pour leurs fans, leurs préférences varient selon les « humeurs » : « Ca change constamment », nous expliquent-ils.
Parce qu’avant de former un groupe qui explose des records (et qui se fait composer des morceaux par Ed Sheeran en personne) les Why Don’t We étaient des artistes solo, ils ont déjà acquis de bonnes bases (qui a dit que l’âge était un gage d’expérience ?) : « Etre solo, ça t’apprend à gérer ta timidité », racontent-ils. « Ca t’apprend à te mettre en scène mais aussi à te promouvoir. En fait, on a peu le sentiment d’être des superhéros qui se sont rassemblés pour être plus forts' »– un peu à la Avengers, au final.
En 2018, à l’ère des réseaux sociaux, difficile de se bâtir une carrière en faisant l’impasse sur Twitter ou encore Instagram. Et justement, on leur a demandé leur opinion là-dessus : « Les réseaux sociaux font tourner le monde aujourd’hui. On en dépend un peu et on essaie de toujours diffuser une vibe positive. Tu évites de faire des déclarations qui pourraient froisser les gens et tu acceptes tout le monde. Tu essaies de rester humain, en fait ! Il faut les utiliser intelligemment. il faut avoir un message positif. Mais surtout, les réseaux sociaux nous aident à communiquer avec nos fans ».
Les Why don’t We ont livré ce soir là un show que les fans français n’oublieront pas. Actuellement en train de défendre leur opus, les cinq garçons n’ont pas fini d’étonner. Alors, retenez bien leur nom !